Un vampire est dans le monde occidental un mort-vivant condamné à boire du sang pour survivre. Cependant, l'archétype du monstre buveur de sang existe dans le monde entier et remonte à la plus haute antiquité (voire la préhistoire).
Selon les mythes et légendes, le vampire est le cadavre d'un individu qui, pour diverses raisons variant avec le lieu et la légende, n'a pas vécu, n'est pas mort, et/ou n'a pas été enterré chrétiennement.
Ne pouvant trouver le repos éternel, il sort la nuit de son caveau et va sucer le sang des vivants pendant leur sommeil, généralement sa famille, proches, voisins (rappelez-vous le balle des vampires de Polanski), ou ceux qui lui ont causé du mal mais ce n'est pas toujours le cas (ils peuvent boire du sang animal).
Dans pas mal de versions modernes, quelqu'un peut devenir vampire, soit en étant mordu (parfois seulement mordu profondément) par un autre vampire et en étant ainsi vidé de son sang, soit en étant mordu, vidé de son sang puis ensuite en buvant un peu du sang du vampire qui lui a sucé le sang.
Facultés prêtées aux vampires
Selon les mythes, légendes ou auteurs, le vampire a des forces et des faiblesses différentes.
Ne supporte pas la lumière du soleil. C'est en fait une invention d’Henrik Galeen, le scénariste de Nosferatu le Vampire. Mais il faut remarquer que le vampire a une activité strictement nocturne, même si, traditionnellement (dans les cas d'exhumations de supposés vampires, ou même le roman Dracula), la lumière du soleil ne le détruit pas, on n'a jamais vu un cas de vampire qui, de jour, ressemble à autre chose qu'à un cadavre ordinaire.
Faculté de se transformer en animal ou en brume. Le vampire se nourrit de sang. (cf.
La Mastication des morts, un ouvrage du Moyen-âge relatant des linceuls retrouvés mâchonnés)