Anecdotes
Autodafé des incapables
Vlad se préoccupe aussi beaucoup du fait que tous les valaques doivent travailler et être productifs pour la communauté. Il n'aime pas voir les pauvres, les vagabonds, les mendiants et les voleurs. On raconte qu'un jour il invite tous les pauvres et les malades de Valachie à la cour princière pour un banquet d'honneur. Quand ceux-ci ont mangé et bu, ils leur demande s'ils désirent ne plus jamais être pauvres. Ils répondent que oui. Alors il ordonne que l'on ferme les portes de la salle, et qu'on y mette le feu. Personne ne survécut.
Les deux moines
Une autre histoire concerne deux moines en visite en Valachie au château de Vlad. Les moines connaissaient la réputation de cruauté de Vlad, et quand Vlad leur demande leur avis sur sa façon de régner, le premier ment, en disant que Vlad est dur mais juste, parce qu'il est prince ; le second dit la vérité en condamnant ouvertement les méthodes sacrilèges de Vlad. Les récits se perdent en conjecture pour connaître celui des deux moines qui fut mis au pal.
La légende contemporaine : Dracula
On se sait pas exactement pourquoi Bram Stoker a pris comme modèle pour son personnage de fiction le prince de Valachie du XVe siècle. Quelques-uns ont proposé l'idée que Stoker aurait eu une relation amicale avec un professeur hongrois de l'Université de Budapest, Arminius Vambery (Hermann Vamberger) , et il est possible qu'il ait pu avoir des informations sur Vlad Þepeº. En outre, le fait que le Dr. Abraham Van Helsing mentionne son ami Arminius dans le roman de 1897 comme source de ses connaissances sur Vlad Þepeº semble être en faveur de cette hypothèse. De même, il faudrait se souvenir que le seul lien réel entre le Vlad Þepeº historique (1431-1476) et le mythe littéraire moderne du vampire est le livre de Stocker ; Bram Stoker s'est servi des sources populaires, de détails historiques et de quelques expériences de sa vie personnelle pour donner la vie à une créature complexe. D'autre part, il est bon de mentionner que les adversaires politiques principaux de Vlad - les Saxons de Transylvanie - se sont servi du sens de diable du mot roumain drac pour jeter le discrédit sur la réputation du prince. En effet, ils auraient pu associer les deux sens du mot roumain, dragon et diable pour expliquer une relation plus étroite entre Vlad Þepeº et les vampires.