Entre ombres et lumières

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Créé le : 26/03/2008 18:56
Modifié : 18/10/2008 22:37

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Erzsébet Báthory: la comtesse sanglante

30/03/2008 17:13

Erzsébet Báthory: la comtesse sanglante


lorsqu'on parle de vampirisme on parle de la comtesse sanglante.
j'ai décidé après l'article de Dracula d'en faire un sur elle.
 
La comtesse Erzsébet Báthory (1560 – 1614), aristocrate hongroise, compte au nombre des pires tueurs en série dont l'histoire ait gardé la trace. Pour son plaisir sadique, elle a fait torturer à mort entre 80 et 600 jeunes femmes (le chiffre varie selon les sources). Elle aurait bu leur sang et/ou se le serait fait verser dans sa baignoire comme un élixir de jouvence. Cette dernière version n'est pas soutenue par les actes contemporains de son procès en 1611.
 

Personnalité


Elisabeth Bathory est née en 1560, d'une famille de sang royal comptant dans ses proches parents le prince de Transylvanie, Sigismond Bathory, un oncle qui devint roi de Pologne, des gouverneurs de province, de hauts magistrats, des évêques et un cardinal. Cette famille remontait très loin dans le temps et comptait un certain nombre d'aventuriers hongrois descendant probablement des Huns et qui s'étaient imposés par le sang et la violence, comme il était de règle à ces époques troublées où la Hongrie allait passer d'un paganisme pur et dur à un catholicisme très inféodé à Rome.
C'est dans cette atmosphère très particulière, encombrée de sortilèges et de traditions ancestrales venus d'ailleurs, que se déroula l'enfance d'Elisabeth Bathory, et cela explique certainement beaucoup de choses concernant le comportement et le mode de pensée de cette comtesse qu'il faut bien se résoudre à qualifier de "sanglante ".

Généalogie


Le nom Bathory est sans doute d'origine allemande. Le clan a trouvé son nom vers la fin du XIIIème siècle sous le règne de Ladislas IV, où un chevalier mérita pour sa bravoure le nom de Bator, soit "le courageux".
De cette suite de portraits des Bathory se dégagent comme des émanations de folie. Les tares se transmettent, les Bathory souffrent de la goutte mais aussi d'un mal inconnu et étrange pour l'époque, l'épilepsie. Toute sa vie Erzébet se plaindra d'horribles maux de têtes .
Mon époux bien aimé, je vous écris au sujet de mes enfants. Grâce à Dieu, ils vont bien mais Orsik à mal aux yeux et Kato a mal aux dents. Je vais bien, mais j'ai mal à la tête et aux yeux aussi.Depuis leurs origines, les Bathory se distinguent et forment un clan, d'un mystique qui traduisit la bible jusqu'à une comtesse se baignant dans le sang. Tous étaient tarés, cruel et luxurieux, fantasques et courageux, écrit Valentine Penrose, seule biographe de la comtesse.
Famille princière de Transylvanie, descendance d'horreur dans une patrie où créatures de la nuit et vampires dansaient sur les cadavres des villageois Etienne Bathory, nommé prince de Transylvanie en 1571, réussit à devenir roi de Pologne le 10 juillet 1575 ; un règne de gloire et de conquêtes . Il reforma l'armée, créant la cavalerie polonaise pour contrer les attaques d'Ivan le terrible et mourut le 12 décembre 1586, épileptique...
Un autre oncle, Istvan, illettré, menteur, faux monnayeur, finit ses jours dans le délire :
Une folie telle qu'il prenait l'été pour l'hiver et se faisait alors voiturier en traîneau, comme par temps de neige sur des allées couvertes de sable blanc.
 

Gabor Bathory


Gabor Bathory, cousin d'Erzébet fut Roi de Transylvanie en 1608, il se rendit célèbre pour ses débauches et son orgueil. Il commit l'inceste avec sa soeur Anna dont il eut deux enfants qui moururent avant l'âge de 12 ans . Il mourut le 27 octobre 1613, tué soit par ses ennemis, soit par une foule vengeresse.
Un second Gabor, célèbre pour ses crises de possession au cours desquelles il mordait.
Klara, tante d'Erzébet, "cette folle qui prenait ses amants sur tous les chemins de Hongrie et jetait dans son lit les femmes de chambre" commente Valentine Penrose. Elle épuisa quatre maris et en assassina un en l'étouffant sous un oreiller. Vers la fin de sa vie, elle entretint un jeune homme à qui elle offrit un beau château, mais un pacha fit rôtir le profiteur à la broche, quant à Klara, elle finit violée par une garnison ; elle n'en serait pas morte, mais on la poignarda pour en finir.
Enfin signalons Andreas, le cousin d'Etienne qui fut tué à coups de hache au sommet d'un glacier.
Erzébet est issue d'un mariage consanguin, Anna : sa mère, soeur d'Etienne Bathory épousa son cousin György Bathory dont elle eut quatre enfants : Istvan un fou sadique, Erzébet et enfin deux filles, Sophie et Claire.
 

L'époque


Famine et peste régnaient en maîtres, le péril turc était omniprésent, la Hongrie était un grenier qu'ils pouvaient piller à loisir .
Les paysans ne pouvaient aller travailler dans les champs qu'avec l'épée au coté et leur chevaux scellés pour s'enfuir en cas de nécessité. La guerre faisait rage, lors d'une défaite Hongroise, Soliman tint son divan sous une tente rouge où deux mille têtes coupées servaient de trophées ; ils y'avaient des têtes d'évêques, de riches mais celle du roi manquait, on ne la trouva qu'un peu plus tard dans un marais...
La sorcellerie était omniprésente car elle est la fille de la crainte et de la misère. Elle trouvait en ce chaos les forces nécessaires pour grandir, pour prospérer et ainsi étendre les monstrueux tentacules de la superstition et de la folie.
la description
Les descriptions qu'on possède d'Elisabeth Bathory, ainsi qu'un portrait qu'on en a conservé, nous la montrent d'une grande beauté : " les démons étaient déjà en elle ; ses yeux larges et noirs les cachaient en leur morne profondeur ; son visage était pâle de leur antique poison. Sa bouche était sinueuse comme un petit serpent qui passe, son front haut, obstiné, sans défaillance. Et le menton, appuyé sur la grande fraise plate, avait cette courbe molle de l'insanité ou du vice particulier. Elle ressemblait à quelque Valois dessiné par Clouet, Henri Ill peut-être, en féminin" Bref, quelque chose de mélancolique, de secret et de cruel.."
 

Jeunesse

On ne sait pas grand-chose sur la jeunesse et l'adolescence d'Elisabeth, sinon qu'elle se réfugiait souvent dans une solitude farouche. Par ailleurs, depuis son plus jeune âge, elle souffrait de maux de tête parfois intolérables qui la faisaient se rouler par terre. Était-ce de l'épilepsie ? Il semble plutôt qu'Elisabeth était en proie à des crises d'hystérie qu'il serait tentant d'assimiler à des crises de possession démoniaque.
Une mystérieuse maternité
On prête à Elisabeth plusieurs aventures masculines avant son mariage et après son veuvage. Toute jeune, immédiatement après sa puberté, elle aurait eu une petite fille d'un paysan. Elle avait quatorze ans et elle était déjà fiancée à Férencz Nàdasdy, un comte appartenant à la meilleure noblesse hongroise, redoutable guerrier qui devint illustre et mérita, par la suite, le titre de " Héros noir de la Hongrie ". Il semble alors que, se trouvant enceinte, elle demanda à Ursula Nàdasdy, mère de son fiancé, laquelle était chargée de sa " protection ", la permission d'aller dire adieu à sa propre mère, Anna Bathory, accompagnée d'une seule femme en qui elle avait toute confiance.
L'usage voulait qu'Erzébet fut élevée par sa future belle mère, une femme pudibonde qui la privera de toutes les joies de l'enfance, l'assommant de saintes lectures et de prières.
Craignant le scandale et la rupture du mariage de sa fille, Anna Bathory aurait amené secrètement Elizabeth dans un de ses châteaux les plus éloignés, du côté de la Transylvanie, laissant courir le bruit que sa fille, atteinte d'une maladie contagieuse, avait besoin de repos et d'isolement absolus. Elle l'aurait alors soignée, aidée d'une femme venue du château familial de Csejthe et d'une accoucheuse qui avait fait le serment de ne rien révéler. Une petite fille serait née, à laquelle on aurait donné également le prénom d'Elizabeth et qui aurait été confiée, moyennant pension, à la femme de Csejthe qui avait accompagné sa fille.
 

Mariage

Les noces d'Elisabeth Bathory et de Ferencz Nàdasdy eurent lieu le 8 mai 1575. Elizabeth avait quinze ans, et son mari en avait vingt et un. L'empereur Maximilien de Habsbourg assista lui-même au mariage. Le roi Matthias de Hongrie et l'archiduc d'Autriche envoyèrent de somptueux cadeaux aux nouveaux époux qui s'en allèrent passer leur lune de miel dans le château de Csejthe, dans le district de Nyitra, région montagneuse du nord-ouest de la Hongrie, encore célèbre aujourd'hui par la qualité de ses vignobles, mais aussi pour ses châteaux forts en ruines, ses histoires de fantômes et ses traditions vivaces de vampires et de loups-garous.
Le séjour de Férencz Nàdasdy fut de courte durée, ses devoirs de combattant l'appelant à la guerre à travers toute la Hongrie et les pays avoisinants. Il laissa donc Elisabeth régner sur le château de Csejthe et sur les vastes domaines qui l'entouraient. Il est probable que la sensualité d'Elizabeth, fortement éveillée par son mari - qui lui fit d'ailleurs deux enfants - se sentit alors quelque peu frustrée. On lui prêta plusieurs intrigues amoureuses, mais sans lendemain, dont une avec un de ses cousins, le comte Gyorgy Thurzo, futur premier ministre de Hongrie et qui fut d'ailleurs, par la suite, son juge le plus sévère.
 

Le visiteur noir

Le seul tort du mari était d'être trop souvent absent. Un jour de 1586 ou 1587, alors que Férencz Nàdasdy était en plein combat contre les Serbes, on raconte qu'arriva au château de Csejthe un grand jeune homme au teint cadavérique, nommé Cadevrius Lecorpus. Il était habillé de noir, avait de profonds yeux noirs et de longs cheveux noirs tombant jusqu'aux épaules. Lorsque les servantes de la comtesse racontèrent au village de Csejthe qu'il avait aussi des canines qu'elles jugeaient anormalement longues, plus personne ne douta qu'un vampire s'était installé au château, et les villageois n'allèrent plus se coucher sans avoir soigneusement barricadé leurs portes et leurs fenêtres avec des planches.
Cette histoire s'inscrit très bien dans le décor que suscite le personnage hors pair de la comtesse Bathory, mais elle est plus que suspecte. Toujours est-il qu'Elizabeth s'absenta pendant plusieurs semaines. Était-elle partie avec son " vampire " ? Les villageois murmurèrent, paraît-il, que la comtesse avait été littéralement " vampirisée " par le sombre inconnu.
Il est plus vraisemblable de croire que cet homme était une sorte de sorcier, ou de prêtre plein, qui initia Elizabeth à certaines pratiques magiques. Car elle ne faisait pas mystère de ses fréquentations auprès des mages, des sorcières et autres personnages, toujours féminins, qui officiaient dans les forêts, à l'abri des regards indiscrets.
 

Une mystérieuse visiteuse

Plus intrigante est la relation entretenue réellement par Elizabeth Bathory elle etait lesbienne et aimait se faire toucher par de filles et se faire toucher par un penis avec une mystérieuse inconnue, dont personne ne savait le nom et qui venait voir Elizabeth, déguisée en garçon.
Une servante avait dit à deux hommes, - ils en témoignèrent au procès -, que, sans le vouloir, elle avait surpris la comtesse seule avec cette inconnue, torturant une jeune fille dont les bras étaient attachés très serrés et si couverts de sang qu'on ne les voyait plus.
Ce n'était pas une paysanne, mais une femme de qualité qui, sans être masquée, éprouvait le besoin de se travestir, sans doute pour éviter de se faire reconnaître. " Amie ignorée et intermittente, en tout cas, puisqu'à Csejthe on connaissait à peu près tout le monde appartenant à la contrée.
 

Veuvage et crimes

Férencz Nàdasdy mourut en 1604.
Devenue veuve, Elisabeth semble n'avoir rien changé à son mode de vie. Les tortures qu'elle infligeait à ses servantes, elle les pratiquait depuis longtemps et son mari le savait parfaitement, considérant celles-ci comme de simples amusements de la part de sa femme.
L'un des témoignages du procès est catégorique : à la question de savoir depuis combien de temps la comtesse maltraitait les jeunes filles, un témoin répond : "elle commença quand son mari était encore en vie, mais alors ne les tuait pas. Le comte le savait et ne s'en souciait guère".
 

Recherche de l'élixir de beauté

On raconte une curieuse anecdote sur la naissance de la fascination d'Elisabeth pour le sang qui coule : un jour qu'elle avait frappé une servante assez violemment pour la faire saigner du nez, parce qu'elle lui avait tiré les cheveux en la peignant, un peu du sang de la jeune fille tomba sur le poignet d'Elizabeth ; un peu plus tard, la comtesse crut remarquer que la peau de l'endroit où était tombé le sang était devenue plus blanche et plus douce que la peau environnante ; intriguée, elle se baigna le visage avec le sang d'une des victimes de ses orgies : son visage lui sembla rajeuni et revivifié par le traitement.
Le souci primordial d'Elisabeth Bathory, depuis son plus jeune âge, avait été sa beauté: elle avait une peur atroce de vieillir et de s'enlaidir. Il n'en fallait pas plus pour s'imaginer qu'elle pouvait indéfiniment préserver sa beauté grâce à du sang frais de jeunes filles, de préférence vierges, donc revêtues de cette aura magique que confère la virginité. "Le sang, c'est la vie !" mais pour Elisabeth, la vie, c'était la beauté et la jeunesse.
Elizabeth Bathory passait son temps au château de Csejthe, faisant également de fréquents séjours à Presbourg et surtout dans la demeure qu'elle avait acquise à Vienne, non loin de la cathédrale, demeure qui semble avoir été marquée aussi par de sanglantes orgies.
 

Une équipe de sorcières

A Csejthe comme ailleurs, Elizabeth était toujours accompagnée de sa nourrice Jo Ilona et de sa servante Dorottya Szentes, dite Dorko, deux femmes probablement sectatrices d'une de ces mystérieuses cohortes de sorcières avorteuses qui pullulaient encore dans les campagnes de l'Europe centrale. Il semble qu'elles aient été les principales pourvoyeuses de " chair fraiche " de la comtesse, en même temps que ses "agents d'exécution " quand il s'agissait de frapper, de saigner, puis d'enterrer les malheureuses victimes.
Autour de ce duo infernal, il y avait un homme à tout faire, Ujvari johanes, dit Ficzko et une lavandière, Katalin Beniezky. Elizabeth vivait au milieu de cette troupe entièrement vouée à son service et à la satisfaction de ses instincts.
 
Un autre personnage vint bientôt compléter la sinistre troupe, une certaine Darvulia Anna. Il apparaît que Darvulia était une sorcière de la meilleure tradition, une magicienne noire qui connaissait des formules et des incantations sataniques et qui n'hésitait pas à procéder à des sacrifices humains pour obtenir l'aide des puissances démoniaques. Sans doute Darvulia Anna sut-elle convaincre Elizabeth Bathory, déjà quadragénaire mais toujours très belle, qu'elle connaissait les recettes infaillibles pour prolonger indéfiniment cette beauté.
 

Les "vaches à sang" de la comtesse

Il y avait aussi le personnel " volant ", de belles jeunes filles dont elle faisait ses servantes, et parfois ses concubines, du moins tant qu'elle y trouvait une certaine nouveauté. Car ces " servantes " disparaissaient les unes après les autres, et il fallait bien que le " personnel permanent " se chargeât de renouveler un cheptel qui devait être toujours jeune et beau.
On prétend même que la comtesse veillait à ce que ces jeunes filles retenues prisonnières fussent bien nourries et engraissées, car elle croyait que plus elles étaient dodues, plus elles avaient de sang dans les veines, et que plus elles étaient bien portantes, plus la vertu de ce sang était efficace. Plus que jamais, le sang était la vie: Elizabeth Bathory croyait-elle pouvoir échapper au vieillissement et à la mort, et gagner ainsi une éternelle jeunesse ? Il semble qu'il faille prendre très au sérieux cette conviction.
Les plus belles filles de Transylvanie et de Hongrie, lorsqu'elles étaient repérées par les émissaires de la comtesse, prenaient le chemin du château de Csejthe. Tous les moyens étaient bons : menaces, intimidation, promesses d'argent, achat pur et simple dans certaines familles pauvres. Mais la plupart d'entre elles ne ressortaient jamais plus de la sinistre forteresse.
 

Supplices

On a probablement fort exagéré les récits concernant les supplices infligés à ces innocentes jeunes filles par la comtesse Bathory et ses âmes damnées. Mais il en est de suffisamment établis pour se faire une idée de l'atmosphère malsaine et macabre qui régnait dans les souterrains du château de Csejthe.
Les filles étaient frappées avec violence. Certaines avaient le cou percé selon la plus pure tradition vampirique. D'autres étaient liées avec des cordes qu'on tordait ensuite afin qu'elles puissent s'enfoncer dans les chairs, ce qui permettait de leur ouvrir les veines et de faire jaillir le sang sur la comtesse.
On prétend même qu'on remplissait parfois des baignoires de sang et qu'Elizabeth s'y baignait avec ravissement mais comme sa peau délicate ne supportait pas d'être essuyée avec des serviettes, ce sont d'autres filles qui devaient la débarrasser du sang en lui léchant tout le corps avec leurs langues. Celles qui, ne supportant pas une telle horreur, s'évanouissaient, étaient ensuite sévèrement châtiées avant de servir de victimes à leur tour.
 

Arrestation et procès

Rumeurs et enquête

Malgré les précautions infinies prises par Elisabeth et ses complices, certaines personnes commencèrent à murmurer. Des rumeurs parvinrent jusqu'à la cour de Vienne et les autorités ecclésiastiques, sentant qu'il y avait sans doute des pratiques relevant de l'hérésie ou du paganisme, commencèrent à se livrer à de discrètes enquêtes.
Le roi Matthias de Hongrie décida de prendre l'affaire en main. Convaincu, par certains témoignages, que l'héritière des Bathory était coupable de crimes de sang, il ordonna une enquête qu'il confia au gouverneur de la province, lui-même cousin d'Elizabeth.
Le gouverneur se rendit secrètement à Csejthe et s'informa auprès de certaines personnes de confiance, en particulier le curé qui, sans avoir l'intention de le publier de son vivant, avait rédigé un long mémoire dans lequel il signalait quantités de faits pour le moins troublants. L'envoyé du roi Matthias fut très vite édifié, et, lorsqu'il eut fait son rapport, le roi ordonna l'arrestation de la comtesse Bathory et tous ses complices. Et cette tâche, il la confia à un autre cousin d'Elisabeth, son premier ministre le comte Gyorgy Thurzo.

Arrestation

Le 29 décembre 1610, à la tête d'une troupe armée et accompagné du curé de Csejthe et en présence des deux gendres d'Elizabeth Bathory, le comte Thurzo pénétra dans le grand château.
Ils découvrirent plusieurs douzaines de jeunes filles, d'adolescentes et de jeunes femmes. Certaines étaient affaiblies, presque complètement vidées de leur sang ; d'autres, dans un état d'hébétude totale, étaient encore intactes : c'était le bétail réservé aux prochaines orgies. Par la suite, on exhuma une cinquantaine de cadavres de jeunes filles dans les cours et les dépendances du château.
Elizabeth Bathory ne se trouvait pas dans le château. Il est vraisemblable de penser qu'elle s'était retranchée dans son repaire constitué par le petit château, son domaine réservé où peu de gens avaient le droit de s'introduire. Lorsque le comte Thurzo se présenta devant elle, elle ne songea pas un seul instant à nier l'évidence. Aux accusations que lui porta légalement son cousin, la comtesse s'enferma dans un mutisme hautain.

Procès et condamnations

Le roi Matthias était décidé à aller jusqu'au bout, Gyorgy Thurzo et les membres des familles Bathory et Nàdasdy également, même s'ils craignaient de supporter les conséquences d'un étalage public des turpitudes de la comtesse. Il devait y avoir procès mais on prendrait soin de n'y point faire paraître la principale inculpée. On se rabattit sur l'entourage immédiat d'Elizabeth.
Matthias était résolu à condamner la comtesse à mort, quels que fussent ses liens avec l'illustre famille des Bathory.
Les principaux complices, Jo Ilona, Ficzko, Dorko et Katalin Beniezky furent condamnés à la décapitation et exécutés.
Quant à la comtesse Elizabeth Bathory, elle fut condamnée à être murée vive dans ses appartements privés du petit château de Csejthe : sous la surveillance des juges et du comte Thurzo, des maçons murèrent donc les fenêtres et les portes de ses appartements, ne laissant qu'une petite ouverture par laquelle on passerait tous les jours de l'eau et de la nourriture. Elizabeth Bathory se laissa enfermer sans prononcer une parole.
Elle vécut quatre ans dans la solitude et l'obscurité. Aux dires de ceux qui la virent dans son dernier sommeil, en dépit de son âge - très avancé pour l'époque - de cinquante-quatre ans, sa beauté était inaltérée.Elle mourut le 21 août 1614.
Le château de Csejthe est resté maudit. Il est aujourd'hui en ruines et on le dit hanté par la comtesse sanglante, qui continuerait de commettre ses crimes. Ces croyances persistantes font qu'elle est souvent considérée comme un vampire et non comme une femme cruelle obsédée par la vieillesse.
Elizabeth Bathory a emporté son secret dans la tombe, si tant est qu'elle ait réellement une tombe. Car les vampires, c'est bien connu, ne meurent jamais vraiment.

livre:

LA COMTESSE DE SANG : ERZEBETH BATHORY 1560-1614
PERISSET MAURICE





djinn

30/03/2008 16:57

djinn


Un jinn - parfois orthographié djinn est une créature de la mythologie sémitique. Ils sont en général invisibles et peuvent prendre différentes formes. Il y a de bons et de mauvais jinns.
Chez les anciens Arabes
Pour les anciens Arabes, les jinns représentent une autre race habitant la terre, ce sont des sortes d'esprits qui habitent les endroits déserts, les points d'eau et les forêts. Pour se manifester, ils prennent diverses formes, dont celles de l'homme ou des animaux, couramment des serpents. Le mot jinn ou 'ifrit (pluriel : 'afarit) désigne d'ailleurs à la fois ces esprits ainsi que certaines variétés de serpents. Les anciens arabes les discernaient des humains quand ils en prenaient la forme, par leurs noms, paroles ou comportements, qui demeuraient étranges. Certains de ces esprits étaient, selon les légendes pré-islamiques, les muses des poètes : ce sont les hawajis (singulier : hajis). Comme les hommes, ils sont organisés en royaumes, états, tribus, peuples, ils ont des religions (dont celles de l'homme) et des lois.

En Islam

En Islam, les jinns sont des créatures dotées comme l'homme du libre arbitre et de pouvoirs surnaturels, ils ont été créés à partir d'un feu subtil (comme l'être humain l'a été à partir d'argile), ils sont appelés à croire et subiront le jugement dernier.
Les appellations des mauvais jinns sont:
les 'Afarits (de 'Ifrit)
les Maridins (de Marid)
Les démons (Shayatin) sont de mauvais djinns.

Dans la littérature

On peut d'ailleurs noter que le mot « génie » (au sens merveilleux comme dans le conte d'Aladdin) est une francisation du mot « djinn ». La confusion avec le mot génie au sens commun (personne dotée d'une habileté intellectuelle remarquable) est semble-t-il intentionnelle. Il convient aussi de remarquer que dans l'arabe moderne le mot désignant un génie au sens commun du terme est 'abqari qui vient de 'abqar un oued de l'anciennne Arabie réputé comme étant un repaire de djinns.
Dans les Mille et une nuits, les jinns habitent la cité rose de Shadukiam.
je vous conseil d'ailleur de lire les Mille et une nuit, il y a beaucoup de mystère et de sens caché dans les histoire de Shérazade.
Le plus ancien jinn, par lequel ils jurent ou prêtent serment, se nomme Kashkash. D'après un grimoire médiéval (Le Livre du pouvoir), Ampharool est le jinn qui peut enseigner au magicien le secret du vol.
Victor Hugo a écrit un poème Les Djinns publié dans son recueil Les Orientales
 

la photo de l'article

la photo que j'ai mit serai celle d'un djinn je ne pense pas car les djinns ne montre jamais leur vrai visage et ils ne se laisseraient pas photographier.
pour la petite histoire la photo viendrai de la pellicule retrouvrée dans l'appareil photo à côté d'un jeune saoudien mort dans le désert.
cette photo n'est pas un montage. je ne sais pas ce que sais mais en tout cas ce n'est pas un djinn. il y a tellement de créatures dans notre monde qu'on ne les connaient pas toutes mais en tous cas lui je suis sûre que ce n'est pas un djinn.





la légende de la ville d'Ys

30/03/2008 16:49

la légende de la ville d'Ys


Cette ville légendaire, aussi connue sous le nom de Ker Ys ou encore Caer Ys était construite dans un polder de la baie de Douarnenez. La ville, plus basse que le niveau de la mer, était entourée d'une digue percée de portes dont Gradlon, son roi, portait les clefs au cou.
La ville se complaisait dans la débauche malgré les sermons de saint Guénolé si bien que Dieu décida de la punir. Une nuit le diable se fit amant de Dahut, la fille du roi, et lui demanda les clefs de la ville qu'elle vola durant le sommeil de son père. Elle les donna au malin qui ouvrit les portes de la mer. Une autre version prétend que ce fut Dahut elle-même qui les ouvrit.
Gradlon, réveillé par saint Guénolé, enfourcha son cheval et quitta la ville avec sa fille en selle. Mais les flots rattrapaient le roi et Saint Gwénolé lui ordonna de jeter bas le démon qui montait derrière lui. Le roi refusa. Les flots étaient sur le point de l'engloutir quand il se résolut à se séparer de sa fille. Une autre version dit que Saint Gwénolé poussa la pécheresse hors de selle et qu'alors les flots se calmèrent.
( bah oui n'oublier pas c'est une légende chrétienne, la pécheresse meurent tout rentre dans l'odre, il y a une légende qui dit que la princesse c'est transformé en une sorte de ondine, si vous préféré sirène je vous en parlerais dans un prochain article si ça vous interesse).
Une fois sur le rivage, le roi fit de Quimper sa nouvelle capitale. On lui dit que les cloches des églises d'Ys peuvent encore être entendues en mer les nuits d'orage. Une légende dit que quand Paris sera engloutie, resurgira la ville d'Ys. Pa vo beuzet Paris, Ec'h adsavo Ker Is.
j'explique pour ceux qui on pas comprit Paris, par is, Pareille à Ys, Paris veut dire selon certaine légende pareille à Ys.
Cette légende a probablement pour origine un renfoncement de la côte à Sainte-Anne-la-Palud qui a provoqué l'effondrement d'une chapelle. Un mur romain ainsi que les restes d'une forêt seraient toujours visible à l'extrémité de la plage du Ris.





la bete du gevaudan 2

30/03/2008 16:43

la bete du gevaudan 2


La traque

Devant l'ampleur de l'affaire, les autorités se décident à organiser des battues auxquelles participent de plus en plus de monde et des soldats et louvetiers du roi, mais les résultats furent décevants. Il faut attendre le 20 septembre 1765, où un grand loup est abattu par le porte-arquebuse du roi, François Antoine. La bête est naturalisée et envoyée à Versailles.
Le calme semble revenir, mais en décembre, les crimes reprennent. Les autorités se désintéressent de l'affaire concluant à des coïncidences. Le pays du Gévaudan devra vivre encore presque deux ans avec sa Bête, celle-ci faisant 6 morts en 1766 et 18 durant les 6 premiers mois de 1767 malgré les battues des paysans qui continuent. Enfin, le 19 juin 1767, au cours d'une battue dans les bois de la Ténazeyre, c'est Jean Chastel, un homme du hameau, étrange et soupçonné de sorcellerie, qui abat un loup d'une taille inusitée en employant une balle qui aurait été bénie. Par la suite, les agressions cessent.

Les mystères


Outre le fait que la Bête ait fait un nombre considérable de victimes, de nombreux détails la concernant sont curieux :
Sa nature morphologique : elle ne ressemble à rien de connu. L'animal s'en rapprochant le plus pourrait être le loup ou le chien.
Son invulnérabilité : sa peau semble dure comme une cuirasse.
Son ubiquité : la bête est aperçue dans un très faible intervalle de temps en des lieux distants de plusieurs kilomètres les uns des autres.
Sa familiarité, son audace : elle ne semble pas craindre l'homme. Au moins 22 fois, des victimes ont été attaquées en plein village.
Son agressivité : la bête n'attaque pas uniquement sous l'impulsion de la faim et fait preuve d'un grand acharnement.
Son agilité : exceptionnelle aux yeux des témoins.
Sa mise en scène humaine dans certains meurtres (habits disposés près de la victime).

Tentative d'explication


Malgré le fait que les sources d'époques soient parfois peu fiables ou mal interprétées, notamment sur les lieux et les scènes exactes des carnages, un certain nombre de points obligent à privilégier un faisceau de probabilités qui dessinent un tableau qui s'approche sans doute de la réalité.
L'hypothèse surnaturelle n'est pas prise en compte.
Toutes les agressions ne peuvent pas être l'œuvre, soit d'un homme (un grand nombre de personnes ont survécu à une attaque et ont décrit un animal), soit d'un animal (les mises en scènes).
Il semble donc que les agressions ont diverses origines, attaques classiques de loups, attaques d'une bête particulière, et attaques d'un ou de plusieurs criminels profitant du contexte.
La bête tuée par François Antoine pourrait être une mise en scène (utilisant un loup spectaculaire amené du zoo de Paris).
La bête tuée par Jean Chastel serait un animal apprivoisé et entraîné à tuer, peut-être une hyène si on recoupe plusieurs éléments concordants.
La famille Chastel serait de multiples façons impliquée dans cette affaire, et peut-être en relation avec la noblesse locale qui aurait couvert ses agissements.





La Bête du Gévaudan

30/03/2008 16:30

La Bête du Gévaudan


La Bête du Gévaudan est un animal (ou plusieurs animaux) qui terrorisa le Gévaudan (France), de fin juin 1764 jusqu'au 19 juin 1767. Durant cette période, plusieurs attaques mortelles et non mortelles lui furent attribuées.

Localisation

La Bête a sévi dans le diocèse du Gévaudan, qui de nos jours correspond au département de la Lozère, et des parties du Cantal et de la Haute-Loire.

Le Gévaudan est un pays sauvage délimité :

à l'est : l'Allier, jusqu'au confluent de la Desge,
au sud : les gorges de la Jonte, les Cévennes et le Mont Aigoual,
au nord : la Desge et le Bes,
à l'ouest : les monts Aubrac et Causse Méjean,
soit un territoire de 6500 kilomètres carrés.

L'environnement du Gévaudan est constitué de vallées et de montagnes très boisées. Les villages sont éloignés de plusieurs kilomètres les uns des autres, et l'absence de routes rend les déplacements difficiles, longs et dangereux.

Les attaques


La première victime officielle de la Bête fut Jeanne Boulet, 14 ans, tuée le 30 juin 1764, au village des Hubacs (près de Langogne) dans la paroisse de Saint-Étienne-de-Lugdarès en Vivarais. La victime fut enterrée « sans sacrements », n'ayant pu se confesser avant sa mort.

Principalement ciblées sur les femmes et les enfants, les attaques de la Bête sont difficiles à chiffrer de façon exacte, certaines agressions ayant pu lui être attribuées à tort, mais le nombre de morts serait de l'ordre de la centaine.

Les protagonistes

On suppose qu'un homme avait dressé un ou plusieurs croisements de chiens et de loups en leurs apprenant à se nourrir de chair humaine grâce à des bébés humains donnés à manger aux bêtes. Cet homme ou ces hommes auraient été des détraqués sexuels car on n'a jamais vu une bête qui déshabillât ses victimes... On supposa que la famille Chastel y était pour quelque chose mais cela n'est pas sûr car lors d'un emprisonnement des Chastel les attaques ne cessèrent pas.

D'autres hypothèses évoquent plus simplement un ou des animaux sauvages : loups, hybrides de loups et de chiens, hyène échappée des mains de son conducteur. À moins que certains criminels aient profité d'attaques de loups pour mettre leurs propres crimes sur le compte des animaux. On peut également douter de la plupart des témoignages, car très vite, les victimes survivantes furent indemnisées par le gouvernement de l'époque.






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