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les anges
30/03/2008 15:20
C'est du latin Angelus, qui signifie messager, que nous provient le mot ange. Ces êtres divins nous proviennent principalement des croyances juives, chrétiennes et islamiques, pour qui les anges ont une apparence de très beaux êtres humains ailés, vêtus de blanc et parfois au physique androgyne. Toutefois, tout ceci n'est qu'une image, car ils s'avèrent finalement être des esprits immatériels.
Leur fonction principale est d'agir en tant qu'intermédiaires entre Dieu et les Hommes ; un ange est la voix et la main de Dieu auprès des humains. Par exemple, dans le nouveau testament, c'est un ange qui est apparu aux bergers pour leur annoncer la naissance de Jésus et c'est aussi un ange qui a annoncé à Joseph le miracle de la conception de Jésus. D'un autre côté, il serait possible pour un humain de demander à un ange, en l'invoquant grâce à diverses prières, d'intervenir en sa faveur après de Dieu. Ces êtres, lorsqu'ils sont auprès des Hommes, ont pour charge de protéger ceux-ci et, lorsqu'ils sont aux Cieux, leur rôle principal serait de louer Dieu.
La Cour Céleste
L'ensemble des anges au service du Seigneur forme un groupe qu'on nomme « l'Armée du ciel ». Lorsque Dieu voyage, son char est formé de milliers et milliers d'anges tout autour de lui. La Cour Céleste est très hiérarchique et composée principalement de trois triades d'anges.
Dans la première triade, la plus près du Seigneur, il y a trois grands ordres d'anges : les Séraphins, les Chérubins et les Trônes. Les Séraphins, qui sont les plus élevés dans la hiérarchie divine, symbolisent le feu, la lumière, la purification. Ils furent d'ailleurs surnommés « ceux qui brûlent ». Ces derniers possèdent six ailes ; deux servent à se couvrir le visage (pour le pas voir Dieu), deux autres pour se couvrir le sexe et les deux dernières servent pour voler. Les Chérubins, quant à eux, possèdent quatre ailes et, par la couleur bleue auxquels ils sont associés, représentent le ciel. Ce sont des êtres particulièrement sages et intelligents qui répandent leur science. Les Trônes, quant à eux, sont éternellement présents aux pieds du trône de Dieu. Ils sont aussi souvent associés aux différentes épreuves de la vie.
La deuxième triade, un peu plus éloignée de Dieu, se compose d'anges particulièrement vertueux et dépourvus de vice. On y distingue les Dominations, les Puissances et les Vertus.
La troisième triade se compose des anges les plus près des Hommes. On y retrouve trois catégories d'êtres : les Principautés, les Archanges de même que les Anges. Plusieurs Archanges sont célèbres et connus par leur nom. Il y a Michel (son nom signifie est semblable à Dieu) qui est le grand dirigeant des milices des Cieux. Un autre bien connu est Gabriel (la force de Dieu) qui a annoncé à Marie qu'elle portait le fils de Dieu en elle. Il y a en tout sept archanges ; les autres sont Raphaël (le remède de Dieu), Anaël, Samaël, Cassiel et Sachiel (selon d'autres croyances les noms des quatre derniers seraient Uriel, Raguel, Saraqael et Remiel). Enfin, les simples Anges sont ceux les plus près des humains. Ils peuvent les guider dans leurs vies et ils sont les plus aptes à interagir avec notre monde.
Anges gardiens
Les anges gardiens sont chargés de protéger et conduire les hommes pendant toute leur vie. À la naissance de chaque humain, un ou plusieurs anges gardiens lui sont assignés. Certains peuples, entre autres des juifs et des musulmans, croient que deux anges accompagnent chaque homme pendant toute la vie de ce dernier : un bon et un mauvais. Ils doivent le protéger, noter la valeur de ses actions, selon qu'elles sont bonnes ou mauvaises, ainsi que guider son âme après sa mort.
Selon une autre croyance répandue, il y aurait 72 anges gardiens répartis en quatre groupes qui représentent chacun un élément soit : le Feu, l'Eau, l'Air et la Terre. Ceux-ci seraient assignés à des Hommes selon la date de naissance de ces derniers. Chaque ange offre une protection particulière à celui qui est né sous son influence, mais ils peuvent être invoqués par d'autres personnes. Si vous souhaitez en apprendre davantage sur ce type d'Anges Gardiens, je vous suggérerais le site La Voie des Anges puisqu'il semble bien intéressant et qu'on y retrouve une liste complète et détaillée des 72 anges. Toutefois, je tiens à préciser que je ne me suis pas référée à son contenu dans la rédaction du présent texte sur les anges.
Les anges déchus
Cependant, les anges ne sont pas tous bénéfiques, ils possèdent aussi un côté sombre. En effet, l'Ange qui s'est rebellé contre Dieu, nommé Satan ou Lucifer (perso je ne pense pas que lucifer soit un ange du mal car il porte le nom d'un dieu grec qui signifie porteur de lumière), possède de nombreux anges déchus à son service, dont Azraël qui représente la mort. C'est le péché de l'orgueil qui aurait conduit Satan à choisir le mal et à devenir l'ennemi de son ancien maître. Dans les croyances populaires, il est perçu avec de petites cornes sur la tête, des pieds de bouc, une longue queue fourchue et, quelquefois, des ailes de chauve-souris. Il est aussi surnommé le Diable et symbolise le mal qui assombrit la conscience de l'Homme.
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vlad tepes: anecdotes et dracula
30/03/2008 15:06
Anecdotes
Autodafé des incapables
Vlad se préoccupe aussi beaucoup du fait que tous les valaques doivent travailler et être productifs pour la communauté. Il n'aime pas voir les pauvres, les vagabonds, les mendiants et les voleurs. On raconte qu'un jour il invite tous les pauvres et les malades de Valachie à la cour princière pour un banquet d'honneur. Quand ceux-ci ont mangé et bu, ils leur demande s'ils désirent ne plus jamais être pauvres. Ils répondent que oui. Alors il ordonne que l'on ferme les portes de la salle, et qu'on y mette le feu. Personne ne survécut.
Les deux moines
Une autre histoire concerne deux moines en visite en Valachie au château de Vlad. Les moines connaissaient la réputation de cruauté de Vlad, et quand Vlad leur demande leur avis sur sa façon de régner, le premier ment, en disant que Vlad est dur mais juste, parce qu'il est prince ; le second dit la vérité en condamnant ouvertement les méthodes sacrilèges de Vlad. Les récits se perdent en conjecture pour connaître celui des deux moines qui fut mis au pal.
La légende contemporaine : Dracula
On se sait pas exactement pourquoi Bram Stoker a pris comme modèle pour son personnage de fiction le prince de Valachie du XVe siècle. Quelques-uns ont proposé l'idée que Stoker aurait eu une relation amicale avec un professeur hongrois de l'Université de Budapest, Arminius Vambery (Hermann Vamberger) , et il est possible qu'il ait pu avoir des informations sur Vlad Țepeș. En outre, le fait que le Dr. Abraham Van Helsing mentionne son ami Arminius dans le roman de 1897 comme source de ses connaissances sur Vlad Țepeș semble être en faveur de cette hypothèse. De même, il faudrait se souvenir que le seul lien réel entre le Vlad Țepeș historique (1431-1476) et le mythe littéraire moderne du vampire est le livre de Stocker ; Bram Stoker s'est servi des sources populaires, de détails historiques et de quelques expériences de sa vie personnelle pour donner la vie à une créature complexe. D'autre part, il est bon de mentionner que les adversaires politiques principaux de Vlad - les Saxons de Transylvanie - se sont servi du sens de diable du mot roumain drac pour jeter le discrédit sur la réputation du prince. En effet, ils auraient pu associer les deux sens du mot roumain, dragon et diable pour expliquer une relation plus étroite entre Vlad Țepeș et les vampires.
Commentaire de Troglodyte (14/05/2008 00:21) :
Aaaah ! Le comte Dracula ! J'aime bien ce personnage. Je me sers de
lui comme d'un rebelle de l'Enfer qui conspire sans arrêt pour
s'échapper et prendre le pouvoir sur Terre.
Ton blog est intéressant. Des légendes, toussa. Ca risque de m'être
utile, en fait. Je reviendrais sûrement.
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vlad tepes historique suite
29/03/2008 21:46
Contre les Turcs
Début 1462, Vlad se sent plus fort, et la participation que lui promet Mathias en personne dans une expédition contre les Turcs l'enhardit jusqu'à briser son allégeance envers les Ottomans. Il lance alors une campagne contre les Turcs sur le Danube, tuant plus de 30 000 d'hommes. Vlad provoque la colère du sultan Mehmed II, fils de Murad, lorqu'il refuse d'accéder à la demande des émissaires turcs pour le paiement du tribut au sultan. Lorsque les émissaires du sultan refusent d'ôter leur turban en face de lui, il s'assure qu'ils les garderont ainsi en les clouant directement sur leur tête. Quand le sultan apprend l'exécution de ses émissaires, il décide de punir Vlad en envahissant massivement la Valachie. Un autre objectif du sultan est de transformer cette terre en province turque. Il entre en Valachie avec une armée trois fois plus importante que celle de Vlad. Sans alliés, celui-ci doit se résoudre à se retirer à Târgoviște, à brûler ses propres villages, et à empoisonner les sources sur sa route, de façon à ne plus rien laisser à boire et à manger à l'armée turque.
Lorsque le sultan arrive à Târgoviște, il est confronté à une vision d'épouvante : sur des milliers de pals, les corps de plus de 20.000 prisonniers turcs sont dressés, une scène terrifiante qui fut surnommée « la Forêt des Pals ». Mehmed, fatigué et affamé, reconnait sa défaite, et s'en retourne à Istanbul (la scène, décrite par Victor Hugo, dans sa Légende des siècles, témoigne de cet incident étonnant). Mehmed II préfère laisser sa place au combat à Radu II l'Élégant (Radu cel Frumos), le plus jeune frère de Vlad, candidat des Turcs pour le trône de Valachie.
À la tête de l'armée turque et d'hommes qu'il convainc de rejoindre son camp plutôt que d'obéir à Vlad, il poursuit son frère jusqu'au Château Poenari, sur l'Argeș. D'après la légende, la femme de Vlad, qui veut s'échapper d'un cachot turc, se donne la mort en se jetant du haut de la falaise - une scène exploitée par Francis Ford Coppola dans le film Bram Stoker's Dracula. Vlad, qui n'est pas le genre d'homme à se suicider, réussit à s'échapper du siège de sa forteresse, en empruntant un passage secret à travers la montagne. Radu le Beau monte sur le trône de Valachie le 15 août 1462.
Prisonnier en Hongrie
Vlad revient en Transylvanie pour rencontrer Mathias qui, pense-t-il, arrive à Brasov pour se porter à son secours. Mais les autorités locales de Brasov ont déjà changé d'avis en reconnaissant Radu comme souverain depuis deux mois, et Mathias, qui constate la situation, et qui est « aidé » dans sa décision par les commerçants saxons, fait arrêter Vlad par un chef hussite connu, Jan Jiskra en novembre 1462. Vlad est maintenu prisonnier à Buda pendant douze ans, libéré, il retourne à Bucarest.
La fin tragique
En 1475, Vlad est reconnu à nouveau comme prince de Valachie, mais il ne se réjouit que peu de temps de son troisième règne. Il est assassiné à la fin du mois de décembre 1476 à Bucarest. Le corps de Vlad Țepeș est décapité et sa tête envoyée au sultan, qui la pique sur un pieu comme preuve qu'il est bien mort. Vlad Țepeș est enterré au monastère de Snagov, sur une île proche de Bucarest. Selon l'historien réputé Constantin Rezachevici, ce tombeau pourrait être situé sur la localité du monastère de Comana (Constantin Rezachevici „Unde a fost mormântul lui Vlad Tepes?“ (II), Magazin Istoric, nr.3, 2002, p.41).
Les études récentes ont montré que le « tombeau » de Vlad Țepeș au monastère de Snagov ne contient que quelques ossements de chevaux, datés du néolithique, et ne correspondent pas aux vrais restes du prince valaque
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vlad tepes historique
29/03/2008 21:31
La lutte pour le trône
Dans cette première moitié du XVe siècle, le trône de Valachie est disputé par les familles cousines, la famille des Dǎneşti et la famille des Drăculea. Les Dǎneşti appellent les Hongrois pour les aider, sous prétexte de combattre les Ottomans, alors que les Drǎculea négocient avec eux.
En 1447, le père de Vlad, Vlad II le Dragon, a conclu la paix avec les Ottomans. En novembre 1447, Jean Hunyade (Ioan Hunedoara), gouverneur de Hongrie depuis 1446, entreprend une expédition en Valachie en partant de Braşov. Vlad II est capturé et tué à Balteni, avec son premier fils Mircea II le Jeune (Mircea cel Tânăr). Hunyade se proclame lui-même le 4 décembre 1447 voïvode des régions transalpines à Târgovişte. Ce titre lui permet d'installer un Dǎneşti, le fils de Dan II, Vladislav II de Valachie (Vladislav ) sur le trône de Valachie.
En 1448, Vlad III l'Empaleur rentre alors d'Andrinople, soutenu par une cavalerie turque et un contingent de troupes prêtées par le pacha Mustafa Hassan, et profite de l'absence de Vladislav, éloigné de Târgovişte par les combats à la deuxième bataille de Kosovo, pour monter sur le trône. Mais Vladislav le chasse deux mois plus tard (octobre-novembre 1448) lorsqu'il revient, et il doit s'exiler en Moldavie, où règne Bogdan II. Il se lit d'amitié avec le futur Étienne III le Grand (Ştefan cel Mare).
Plus tard, Jean Hunyade (János Hunyadi), qui doit partir défendre Belgrade, lui confie une armée pour défendre le sud de la Transylvanie. Vlad Ţepeş en profite, avec l'aide de boyards de Munténie pour reprendre le trône de Valachie en se débarrassant de Vladislav II en août 1456. Vlad commence sa plus longue période de règne — six ans — pendant laquelle il sait qu'il ne peut garder sa place qu'en la défendant chèrement contre tous ceux qui la convoitent. Afin de consolider son pouvoir, il s'efforce de centraliser l'autorité, de la même façon que Mathias Corvin en Hongrie, ou Louis XI en France. Il fallait pour cela éliminer sans pitié tout ce qui pouvait la déstabiliser. Il a donc installé un régime de terreur, de telle façon à ce que tous le redoutent et le craignent.
Inflexible et droit
Il est inflexible lorsqu'il s'agit d'honnêteté et l'ordre.
La plus petite infraction, du mensonge juqu'au crime, pouvait être punie du pal. En fait, Dracula connaissait les vertus pédagogiques de la terreur. Sûr de l'efficacité de sa loi, Vlad place un jour une coupe en or en plein mileu de la place centrale de Târgovişte. Les voyageurs assoiffés auront le droit de se servir de la coupe mais elle doit rester en place. Selon les sources historiques, celle-ci ne fut jamais dérobée, et resta pratiquement inutilisée tout le temps du règne de Vlad.
Il dirige aussi sa vengeance contre les boyards responsables de la mort de son père et de son frère Mircea. Le dimanche de Pâques 1459, il arrête toutes les familles de boyards qui faisaient la fête à la cour princière. Après avoir mis au pal les plus vieux, il oblige le reste à marcher jusqu'à la ville de Poenari. La route fait une centaine de kilomètres, et est difficile. Il ne permet pas aux survivants de se reposer à leur arrivée, il leur ordonne immédiatement de construire une forteresse sur les ruines d'un ancien avant-poste, avec vue sur l'Argeş . Beaucoup meurent. Vlad crée une nouvelle noblesse parmi ses paysans, et réussit à se faire construire rapidement une forteresse avec l'ancienne. Cette forteresse est identifiée aujourd'hui comme le Château de Bran.
La punition du pal
Vlad Ţepeş demeure connu pour ses techniques de punition brutales ; selon les dires des boyards Saxons de Transylvanie, il ordonne que les punis soient écorchés, bouillis, décapités, rendus aveugles, étranglés, pendus, brûlés, frits, cloués, enterrés vivants, étranglés, etc. Il aime couper le nez de ses victimes, les oreilles, les organes génitaux, et la langue. Mais sa méthode favorite est la mise au pal, d'où son surnom d'Empaleur.
Il applique cette technique en 1457, en 1459 et en 1460 contre les commerçants de Transylvanie qui se rebellent contre ses lois. En 1457, les commerçants de Sibiu essaient de le remplacer par un Prêtre des Roumains, identifié comme étant le futur souverain Vlad V le Moine (Vlad Cǎlugǎrul), qui leur promet des avantages douaniers. Les commerçants de Braşov choisissent un autre prétendant, Dan III de Valachie (Dan ), le fils de Vladislav II de Valachie (Vladislav ). Vlad franchit alors les Carpates et court de village en village punir les rebelles, jusqu'au moment ou Mathias I Corvin le Juste (Mathias Corvin), fils de Jean Hunyade (János Hunyadi), devenu roi de Hongrie, est obligé d'intervenir en négociant un accord, ce qui montre les limites de l'indépendance du pouvoir de Vlad Tepes, même sur ses terres, en face du pouvoir hongrois. Dan III, soutenu par Mathias, passe les Carpates depuis Brasov vers la Valachie, où il est pris et exécuté par Vlad le 22 avril 1460. Les représailles envers les marchands de Transylvanie sont alors terribles, et Vlad mérite bien son surnom d'Empaleur.
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dracula
29/03/2008 20:24
Dracula
Ce nom est celui de sa famille, la famille des Drăculea, issue de la dynastie des Basarab. Le premier à avoir porté ce nom est son père, Vlad II le Dragon (Vlad Dracul). En roumain, dracul se traduit directement par « le dragon » ou « le diable » (dans les langues européennes, le mot qui désigne le dragon et le mot qui est un des noms sous lequel on désigne le Diable, ont la même origine). Le blason des Drǎculea porte la figure d'un dragon, sorte d'animal (légendaire) totémique de la famille.
Vlad Ţepeş connaît déjà une célébrité importante de son vivant, répandue surtout par les marchands Saxons de Transylvanie, et par Mathias I Corvin le Juste (Matthias Corvin), le roi de Hongrie. Il est en effet très connu comme un souverain cruel qui empalait ses ennemis. Il aurait empalé dit-on des centaines de milliers d'hommes, et en particulier les négociants allemands de Transylvanie, membres de la vieille noblesse, les paysans qui se dressaient contre lui, ainsi que les prisonniers turco-ottomans. En étant plus cruel encore que ses ennemis, il permit ainsi d'insinuer le doute parmi les Turco-ottomans quant à leur supériorité guerrière.
Cette popularité s'est vraiment propagée avec la diffusion du personnage de Dracula, inventé par Bram Stoker pour son roman en 1897. Ce roman pourtant ne se base pas directement sur le règne cruel de Vlad Ţepeş. C'est une fiction sensée se dérouler en Transylvanie et en Angleterre au XIXe siècle. Néanmoins, en raison de son règne sanglant, Vlad Ţepeş Dracula a été immortalisé par Stoker sous la forme d'un vampire assoiffé de sang. L'image de la Roumanie, par le biais de Vlad Ţepeş, est maintenant associée pour lontemps au comte vampire Dracula, dont le nom est celui du Diable. Une légende fabriquée par les Hongrois et les Allemands de Transylvanie Lorsqu'on examine les sources écrites qui relatent les faits et gestes de Vlad Ţepeş, on s'aperçoit qu'il y a deux visions différentes de la vie de Vlad III, prince de Valachie au milieu du XVe siècle. Rappelons qu'à la même époque, en France par exemple, le roi Louis XI cherche à conserver et à agrandir ses possessions de l'Ile-de-France. Il est un Valois, de la dynastie des Capétiens, et se bat avec acharnement contre les Bourguignons, sous le regard des Anglais (fin de la Guerre de Cent Ans en 1453) :
Vlad Ţepeş serait un monstre modèle de cruauté. Vlad est une brute qui aime répandre le sang, le feu, la mort partout (on prétend même qu'il boirait le sang de ses victimes, qu'il « sauce » son pain avec !), qui trucide tous ceux qui se mettent en travers de sa route, en leur réservant des morts atroces, dont celle du pal : on enfonce un pieu, si possible par l'anus pour les hommes ou par le vagin chez les femmes, et on le fait ressortir par la bouche, puis on laisse le pal sur lequel pourrit la victime pendant des jours à la vue de tous... vraiment effroyable ! Et ses victimes se comptent en milliers, en dizaines ou en centaines de milliers selon certaines sources.
Cette thèse, d'essence occidentale, trouve son origine dans la haine et le ressentiment de ses adversaires, les marchands saxons et les boyards de Transylvanie, qui ont toujours lutté pour conserver leurs privilèges dans ces régions. La diffusion d'écrits favorables à cette version en Europe a été fortement encouragée par Mathias I Corvin le Juste (Matthias Corvin), le roi de Hongrie, qui cherchait à justifier son changement d'attitude : Après avoir soutenu Vlad dans toutes ses actions, surtout celles contre les Turcs, il soutient son frère Radu II l'Élégant (Radu cel Frumos), qui est le candidat des Ottomans, qui est le chef des armées ottomanes, alors que Vlad est vaincu et lui demande de l'aide, seul à Braşov... Il vaut mieux faire passer Vlad pour un fou incontrôlable, presque surnaturel.
Au début du XIXe siècle, cette thèse a été relancée par la publication en allemand des Histoires de la Moldavie et de la Valachie de Johann Christian Engel, qui présente Vlad Ţepeş comme un tyran sanguinaire. Bien entendu, c'est avec le roman de Stoker que sa réputation deviendra mondiale.
Vlad Ţepeş est un chef qui utilise la terreur pour se faire respecter de ses ennemis. C'est la thèse des chroniqueurs orientaux, pour qui Vlad était un adversaire redoutable, et respectable. On peut citer A. Bonfini ou L. Chalcocondil, ainsi que l'auteur anonyme des Histoires slavonnes, qui ont de l'admiration pour ce voïvode autoritaire mais juste, qui a utilisé toutes les méthodes pour consolider un pouvoir central, et pour faire régner l'ordre sur ses territoires.
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